Dans un article paru dans Le Matin du 5 février 2009, en donnant un description du nouveau système de télécommunication de la police vaudoise, le journaliste écris:
« Autre grand avantage, la confidentialité des données. «C’est une mauvaise nouvelle pour les pirates ( ndlr. : radioamateurs). Ce sera beaucoup plus difficile d’écouter nos ondes», se réjouit Jacqueline de Quattro, cheffe du Département de la sécurité et de l’environnement. Polycom permet aux policiers d’échanger des données sensibles sans qu’elles risquent d’être interceptées. »
Ceci est totalement diffamatoire envers la communauté radioamateur.
1. Le fait d’écouter les émissions de la police ne donne en aucun cas le droit d’être appelé « radioamateur ».
2. Un radioamateur est une personne physique qui doit prouver son aptitude par un examen auprès de l’OFCOM (en Suisse). L’activité est très bien réglementée pour le radioamateur, notamment l’écoute illicite.
3. C’est intéressant de savoir que le nouveau réseau de télécommunication de la police vaudoise, qui a tout de même coûté plusieurs millions de francs, sa mise en place aurait comme argument de ne plus permettre l’écoute par des radioamateurs et non pas par des délinquants ou des bandes organisées. Le contribuable appréciera…
4. Je connais des rédactions de journaux qui écoutaient les transmissions de la police (pour autant que c’est en clair) ceci pour disposer d’informations. Dons avec le nouveau système Polycom, cela ne sera plus possible, donc à coup sûr plus dommageable à la presse qu’aux radioamateurs car les radioamateurs n’écoutent pas les transmissions de la police, il y a tellement de choses plus intéressantes à faire, ceci légalement, avec une radio…
Le radioamateurisme est une activité enrichissante qui peut parfois rendre d’innombrables services, notamment en cas de catastrophe. Cette activité peut aussi stimuler des vocations pour l’industrie des télécommunications dans le domaine hautes fréquences, domaine dont l’ingéniérie se perd en Suisse. La communauté radioamateur ne comprend pas cette association avec des pirates des ondes.
J’ai donc envoyé un courriel à la rédactrice en chef du Matin et demandé une rectification. A suivre…