Que faire avec Windows 10 ?

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Microsoft a annoncé depuis pas mal de temps que Windows 10 serait en fin de vie le 15 octobre dernier, mais que faire si votre PC n’est pas compatible pour la mise à jour à Windows 11 ?

Si votre PC date d’avant 2018, il ne l’est certainement pas. La raison est que votre PC ne dispose pas de la puce TPM censée renforcer la sécurité et qui est requise pour faire cette mise à niveau.

Mais alors quelles sont les alternatives ?
La première c’est d’acheter un nouveau PC et se débarrasser de l’ancien. C »est carrément extrême mais on va voir qu’il y a des alternatives.
Une autre, c’est de ne rien faire et rester sous Windows 10. Cela ne posera pas de problème pour le fonctionnement de Windows 10 mais comme Microsoft stoppe les mises à jours, la machine ne recevra plus de correctifs et deviendra inévitablement vulnérable. Microsoft propose des mises à jours payantes pour quelques temps, mais a cédé à la pression en proposant de prolonger d’une année les mises à jours sans frais (pour les particuliers dans l’espace économique européen, dont la Suisse) ce qui vous donne un peu de péris.
La troisième est d’utiliser un utilitaire permettant de contourner le check de la puce TPM et migrer à Windows 11. Cette méthode semble bien fonctionner mais le problème est repoussé à plus tard quand Windows 11 arrivera en fin de vie ou si Microsoft adopte une politique différentes pour las machine qui auront migré sans puce TPM dans un temps futur.

Des millions de PC ne sont plus compatibles Windows 11 et pour éviter une catastrophe écologique il existe une dernière alternative: Installer Linux.
Linux comme alternative à Windows 10 est de plus en plus utilisée ce qui a fait bondir l’usage de Linux dans le monde entier.
En 2025 Linux est devenu très simple à installer sans forcément avoir de grandes connaissances en informatique. Au niveau des applications, pour un usage très standard, il y a tout ce qu’il faut, parfois certains programmes sous Windows ont été développés également sous Linux, c’est notamment le cas de Firefox, Chrome, Thunderbird, VLC, etc. Ensuite il existe des logiciels plus ou moins équivalents comme LibreOffice en remplacement à la suite Office de Microsoft. Certains de ces logiciels existent aussi pour Windows et vous pouvez aussi les tester ainsi. La plupart des logiciels sous Linux sont Opensource.

Qu’en est-il pour le vieux PC de la station radio ?
Une partie des logiciels radioamateur ont été aussi développés pour Linux comme WSJTX pour le FT8, fldigi/frig, TQSL, et bien d’autres. D’autres logiciels spécifiques à Linux existes qui peuvent être utilisée en remplacement à ceux que vous utilisiez sous Windows, voici quelques exemples:
Carnet de trafic: QLOG ou dans un navigateur web: Wavelog, Cloudlog.
Carnet de trafic pour les contests: not1mm et Wintest (qui fonctionne sous Linux avec l’émulateur Wine).
La liste des logiciels radioamateur est assez complète et on peut voir la liste avec le gestionnaire d’applications.

Quelle distribution de Linux faut-il choisir ?
Il en existe une très grande quantité, pour la plupart on peu démarrer le PC sur une clé USB bootable et les essayer avant de les installer, sans avoir  à les installer. Pour un débutant, je conseille Linux Mint qui est très facile à installer (c’est même plus simple et rapide à installer que Windows). L’utilisation est certes un peu différente mais la présentation ressemble beaucoup au bureau de Windows 10 avec les variants Cinnamon ou Mate. Le variant XFCE est plutôt utile pour un très vieux PC avec très peu de mémoire, (entre 2 et 4 GB de RAM).

Faites vous aider !
Il y a toujours quelqu’un qui aura fait le pas et qui peut vous aider (pitié, pas moi ! :-)). Prenez votre temps, l’impatience est ce qui vous rapprochera le plus vite vers l’échec. Il est certain que vous devrez vous adapter à une partie de l’offre logicielle et changer quelques habitudes de Windows, cependant les radioamateurs aiment les challenges et c’est toujours valorisant d’apprendre autre chose, mais je recommande de ne pas faire cela seul. C’est peut-être l’occasion d’utiliser nos relais pour trouver celui qui pourrait vous aider avec certaines tâches. Cela doit rester amusant.

Dom. HB9HLI.

Concours radioamateur sous Linux

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S’il y a bien un manque sous Linux, c’est pouvoir loguer les contacts pendant les concours où aucun logiciel natif existe. Jusqu’à présent j’utilisais Wintest avec Wine sous Linux. C’est maintenant du passé avec not1mm qui par son interface graphique ressemble à N1MM pour Windows. Mais comme son nom l’indique, ce n’est pas N1MM, les sources ne sont pas les mêmes, not1mm a été entièrement programmé de zéro en Python.

Ce n’est pas très nouveau, not1mm existe depuis quelques temps et quand je l’ai essayé pour la première fois, il y avait des instabilité et disposait que des principaux concours d’Amérique du Nord. J’ai pris contact avec K6GTE qui est le développeur de not1mm et je lui ai demandé s’il pouvait ajouter le contest Helvetia H26 HF, ce qui est maintenant fait. Maintenant il est stable et j’ai pu le tester ce dernier week-end pendant le CQWW SSB. Il y avait un bug gênant qui, quand on corrigeait l’indicatif, la zone CQ ne se mettait pas à jour, mais dans la nuit du samedi au dimanche K6GTE a corrigé cela et après une mise à jour, tout fonctionnait magnifiquement bien.

Il faut préciser que mon besoin est uniquement loguer sous Linux. Si vous cherchez un logiciel qui prend en charge les rotors ou d’autres fonctions avancées, vous pouvez passer votre chemin. Cela ne veut pas dire que ça ne sera pas implémenté, il faudra juste être patient. Ce que j’ai aimé pendant le CQWW, il y a le bandmap qui informe où sont les indicatifs annoncés par le DX-Cluster sur la bande. Avec la connexion de rigctld avec le K3, en cliquant sur l’indicatif dans le bandmap, le K3 se met sur sa fréquence. Inversement le changement de bande sur le K3 se fait automatiquement dans not1mm. Le bandmap est intéressant pour trouver des stations plus rares, comme ma participation était « Juste For Fun » c’est une aide qui m’a permis très rapidement de trouver des indicatifs exotiques et les contacter rapidement. Pour que la connexion fonctionne, j’ai du lancer le deamon rigctld à la main dans une console. Parmi les autres outils, Il y a un lanceur d’appel intégré mais je ne l’ai pas utilisé, le K3 dispose nativement de cette fonction, mais cela existe autant pour la SSB que CW. Autre aide bien pratique qui existe sur tout les logiciels de contest, c’est la base de données d’indicatif et pour not1mm elle est bien fournie, cela m’a aidé à trouver certains indicatifs quand je n’était pas sûr de les avoir bien pris. L’ergonomie est bien pensée ce qui permet de loguer très rapidement, comme ça se fait aussi sur presque tout les logiciels de concours qui se respectent.

Je vais envoyer mon log, ainsi je verrai les erreurs et je pourrai comparer par rapport à d’autres années.

J’aimerais bien tester not1mm pour le contest Helvetia fin avril prochain, mais malheureusement je ne pourrai pas y participer. Si quelqu’un veut le tester, c’est très volontiers, ça permettra de valider l’excellent travail de K6GTE.

Liens:
Github de not1mm
Installation, documentation
K6GTE sur Mastodon

Une radiosonde arrive enfin dans la région !

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Trajet de la sonde

Cela fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de chasser une radiosonde, plusieurs se sont posées dans la régions mais c’est la seule que j’ai pu aller chasser. Pour rappel, MétéoSuisse effectue chaque jours du radiosondage pour permettre d’affiner les prévisions météo, si utile à nous tous ainsi qu’à l’aviation civile et les agriculteurs notamment.

Vendredi j’étais en télétravail ce qui m’a permis de quitter le travail plus tôt. Je savais qu’il y aurait une sonde qui devait se poser dans le coin, mais elle était censée se poser beaucoup plus loin que dans la réalité. Elle a fini sa course près d’un endroit que je traverse quasi chaque jour: Le col de la Tourne. Alors que la sonde c’est posée, j’ai du attendre 16h, la fin de ma journée de télétravail pour partir et faire les 20 minutes de voiture. Heureusement cette fois, une route praticable m’a permis de parquer tout près. Arrivé sur place, j’utilise mon TTGO avec MySondyGo pour la localiser et je n’ai eu que 50m à faire à pieds. J’aperçois d’abord le parachute rouge presque au sommet d’un arbre de 8 à 10m de haut, puis je vois la ficelle qui part horizontalement en direction d’un autre arbre. La radiosonde pendait à 6-7m de haut.

La sonde pendue dans un arbre.

Le parachute est 30m plus loin, tout en haut d’un autre arbre.

La récupération était impossible, sauf pour une personne qui sait grimper dans un arbre, ce n’est pas mon cas. Je décide d’abandonner. A noter que la position exacte de la sonde est qu’à que quelques chose comme 10m de celle qui correspond à la dernière trame reçue et transmise à Sondehub ou Radiosondy.

De retour à la maison, sur Radiosondy je constate que je n’ai pas été le seul sur ce coup-là, le chasseur « ancaro » est venu de la région de Bienne bien avant moi, il a aussi abandonné apparemment.

L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais je me disais qu’il serait dommage que personne revienne chercher cette sonde. Ce dimanche, il faisait pas trop mauvais temps et je me suis dis: vu que ce n’est pas très loin, je pourrais aller voir si quelque chose a bougé là haut depuis vendredi. Sur place, le parachute et le latex du ballon était pare-terre, le fil qui reliait la sonde montait dans l’arbre ou elle s’était accrochée. Il m’a juste suffit de donner un peu de mou à la ficelle pour descendre la sonde tout lentement jusqu’au sol, atterrissage en douceur donc.

Je repars content de cette chasse sur deux jours et aussi pour avoir pu dépolluer le site, une sonde avec une unité de mesure d’ozone, ça fait beaucoup de matériel qui n’a rien a faire à pourrir dans la nature, d’où l’utilité d’aller les chercher en plus du plaisir que cela procure d’associer la radio avec la promenade dans la nature.

CQRLOG, Access violation

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Il semble que beaucoup ont eu ce cas dernièrement. Si vous avez ce message d’erreur au démarrage de cqrlog, pas de panique c’est assez facile de régler le problème. Il suffit de renommer 2 fichiers:

.config/cqrlog/MASTER.SCP

.config/cqrlog/ctyfiles/cqrlog-cty.tar.gz

Puis relancer cqrlog. Les 2 fichiers se reconstruiront et cqrlog fonctionnera à nouveau.

Détails ici:

https://www.cqrlog.com/node/3668

Fast Log Entry, se simplifier la vie

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Vieux log papier

Vieux log papier

Fast Log Entry est un logiciel qui permet de saisir rapidement et plus simplement un carnet de trafic papier dans votre programme de log habituel.

Il y a deux exemples d’application de ce logiciel: Vous avez noté les dizaines de QSO lors d’une sortie en portable sur un bout de papier et vous voulez ensuite les saisir dans votre programme de log. Ou alors, vous avez des anciens logs papier vieux de plus de 20 ans et vous voulez les entrer dans votre programme de log habituel pour ensuite gérer ces QSO pour obtenir différents diplômes. Dans ces 2 cas, les entrer directement dans votre programme de log est long et fastidieux.

DF3CB a bien compris le problème et a trouvé une solution par un petit logiciel qui permet de transformer les informations minimales saisies dans un fichier texte, évitant ainsi devoir se déplacer dans les différents champs de votre programme de log, supprimer toutes les informations redondantes et les transformer dans un format reconnu. Cela fait gagner un temps considérable qui peut être à mettre pour des choses plus intéressantes comme faire des QSO supplémentaires 🙂

Comment ça marche ?

Le plus simple est de regarder la vidéo de Tim N7KOM.

Une fois les données entrées dans le fichier texte, c’est là que le petit logiciel FLEcli entre en jeux. Il va permettre de transformer votre fichier texte minimal dans de différents formats comme adif qui permettra ensuite d’importer les QSO dans votre programme de log habituel ou en csv pour valider les QSO SOTA comme le montre Tim dans sa vidéo.

Ce petit logiciel est disponible ici:
https://df3cb.com/fle (Original, seulement pour Windows).
https://github.com/on4kjm/FLEcli (Version de ON4KJM pour Linux, MacOS et Windows).

Merci à Tim N7KOM pour l’info.

Radioamateur et réseaux sociaux

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Les radioamateurs ont formé depuis très longtemps un des premiers réseaux sociaux qui se pratique sur les ondes avec les modes connu en radio, principalement par la voix. Depuis que les réseaux sociaux ont apparu sur internet, ils ont été aussi utilisés en complément au trafic radio ce qui permet de partager des photos en haute résolution et des vidéos.

A l’époque je n’ai jamais voulu utiliser Facebook, je craignait que cela engendre trop de temps et que cela déborde rapidement vers des contacts ou des sujets hors radioamateur. Je me suis rabattu vers Twitter qui a un avantage non négligeable par rapport à Facebook, celui d’avoir une limite du nombre de caractères qui oblige de faire ces messages courts en résumant au maximum ce dont on veut partager. La communauté radioamateur a été très présente sur Twitter et j’y ai retrouvé plein d’amis de longue date. Je me suis aussi pris au jeux et suivre quelques personnalités hors radioamateur, sans que cela domine sur mon principal centre d’intérêt. Pour consulter Twitter, c’est essentiellement avec mon smartphone avec une application tierce (Plume) qui était très conviviale. Cela a pleinement fonctionné pendant presque 10 ans et Twitter a été un outil très agréable à utiliser pour se documenter, aider ou simplement communiquer plus ou moins sérieusement avec mes connaissances. Mais voilà que Twitter a été vendu. Les décisions de son nouveau propriétaire ont entraîné des conséquences directes sur mon utilisation.

Je me suis donc intéressé par une alternative, étant un fervent des logiciels libres, mon choix c’est arrêté avec Mastodon. Ce réseau fédéré fonctionne de façon entièrement décentralisée avec de multitples serveurs interconnectés. Cette structure est intéressante du fait que le réseau n’appartiendra jamais à une organisation quelconque et il est facile de passer d’un serveur à l’autre si besoin. Ces serveurs peuvent être thématiques, cela permet mieux cibler ce que l’on souhaite partager et recevoir.

Après le rachat de Twitter par Elon Musk et les nombreux remous qui ont suivi, au mois de juin 2022 j’avais créé un compte sur mastodon.radio, une instance (serveur) dédiée au radioamateurisme et tout ce qui touche à cette passion. Il y avait relativement peu de monde et c’était assez calme mais cela m’a permis de trouver de nouveau amis que je ne connaissait pas du tout. Plus tard au mois de septembre 2022, Il planait des rumeurs que Twitter pouvait tomber et il y a eu un rush vers Mastodon. Beaucoup ont simplement créé un compte au cas où mais ne sont pas actifs, d’autres ont découvert Mastodon et ont une utilisation plus ou moins symétrique avec Twitter et puis il y a ceux qui sont venu et fermé leur compte Twitter ou sont sur le point de le faire prochainement.

Aujourd’hui, je suis deux fois moins de personnes sur Mastodon par rapport à Twitter et je vois bien plus d’interaction sur Mastodon. Un très gros avantage par rapport à Twitter est que l’on peut « s’abonner » à des hashtags et que les messages contenant à ceux-ci s’affichent avec les messages des personnes que l’on suit, très pratique. On peut suivre tous les messages envoyés sur la même instance qui donne un autre moyen de trouver des thèmes ou des personnes avec un intérêt commun. Le climat y est aussi plus détendu, à un point que j’ai de moins en moins envie d’ouvrir Twitter. Ça c’est encore accentué suite à la décision d’Elion Musk de rendre les API payantes et ne plus permettre d’utiliser des clients tiers. Cela renforce mon idée de quitter définitivement Twitter, d’autant plus que les sujets liés à la radio ont diminués à un point que depuis le début de cette année, les massages non-radioamateurs sont devenu majoritaire sur mon compte Twitter. C’est sans doute une décision que je vais prendre prochainement.

En conclusion de ce billet, j’encourage fortement à s’intéresser à Mastodon, créer son réseau, rechercher les thèmes ou des nouveaux contacts ou simplement augmenter sa visibilité en gardant son compte Twitter. Il est facile de trouver une instance dédiée à la radio et cela va certainement se développer dans un futur proche. Aujourd’hui, les radioamateurs français et Suisses se sont regroupés sur mastodon.radio ou des instances plus génériques comme framapiaf.org ou piaille.fr en France, tooting.ch en Suisse, en Allemagne le DARC met aussi sa propre instance à disposition. Je rappelle qu’il est aisé de migrer d’une instance à une autre de façon transparente pour ses « followers » si on veut changer, le choix de tel ou tel serveur n’est pas le plus important sachant qu’on peut changer par la suite. Si on a plusieurs centres d’intérêt, il est tout à fait possible de les gérer avec plusieurs comptes sur des instances différentes.

Ballon-sonde des étudiants de la Haute Ecole ARC

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Quand mon employeur devient lanceur de ballon-sonde…

Le 26 juin 2021, Charles-Lewis, Jonathan et Robin ont lancé un ballon-sonde depuis le Campus Arc, à Neuchâtel (CH).
Le but du projet de ces étudiants et assistants en informatique à la Haute Ecole Arc était de tester des composants électroniques et un logiciel de vol qui seront ensuite déployés sur un satellite spatial.
Voyons jusqu’à quelle altitude le ballon est monté et où le vent l’a emporté…

Visite du site de radiosondage Météofrance de Nîmes

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Étant passionné par la météorologie, ceci a rapidement débordé sur les outils météorologiques liés avec notre activité de radioamateur et donc devenu chasseur de radiosondes quand l’occasion s’y prête. En juillet 2015 grâce à Giovanni HB9HFL, j’avais organisé pour les deux radioclubs neuchâtelois une visite du centre d’aérologie de Météosuisse à Payerne, où nous avons participé au décollage d’une radiosonde. Un souvenir inoubliable !

Fred, F5OZK est aussi un chasseur de radiosondes et entretient une chaîne Youtube sur cette activité qu’il exerce dans le sud de la France. Cette semaine, avec trois autres radioamateurs, il s’est rendu à Nîmes réaliser un magnifique repartage sur le site de radiosondage de Météofrance. Cette visite m’a permis de raviver le souvenir de juillet 2015, en même temps voir ce qui a changé depuis. Les ballons sondes ne sont plus lancés à la main, comme j’ai pu le voir à Payerne en 2015, se sont aujourd’hui des robots qui s’en chargent, autant à Payerne qu’à Nîmes. Cerise sur le gâteau, pour la première fois, Fred et son équipe ont assisté au départ d’une radiosonde pour la récupérer une centaine de kilomètres plus à l’est après avoir dépassé les 30000 mètres d’altitude.

Vous êtes passionné comme moi de météorologie, vous voulez savoir comment se fait et à quoi sert le radiosondage ? F5OZK vous montre tout ça dans sa vidéo avec trois collaborateurs de Météofrance. On y apprend aussi que l’activité des radioamateurs chasseurs de radiosondes est très appréciée pour les informations qu’ils retournent à Météofrance, sans oublier que chaque radiosonde récupérée, c’est un coin de nature qui est dépollué. Prêt ?

Reportage de RTS La Première sur le radiosondage à Payerne

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L’émission Le Grand Air sur RTS La Première a trouvé un très bon sujet en relation au nom de l’émission. Bastien von Wyss a participé à un lâché de ballon spécial « Le Grand Air » et s’est intéressé aux données récoltées par ces sondes. Son invité, Gonzague Romanens de Météo Suisse a expliqué ce que deviennent les radiosondes une fois leur vol terminé. Suvez le guide !

Continuer la vie en confinement

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Toutes les manifestations radioamateur ont été mises à la trappe avec les mesures sanitaires actuelles. Il y a eu des présentations qui ont ainsi dû être annulées. Il serait tout à fait possible de profiter de cette période pour faire ce genre de présentations, au lieu de le faire physiquement, le faire par internet.

Il existe de nombreux outils pour faire ça, mais certains demandent plus ou moins d’une bonne formation informatique, l’idéal est de trouver une solution simple tant pour l’orateur tant pour les spectateurs. Le logiciel Jitsi-Meet permet cela et en matière de simplicité on ne peut pas faire mieux, il suffit d’un simple navigateur web et c’est tout. Autre atout, il s’agit d’une solution opensource qui permet de fournir ce service gratuitement.

L’orateur se connecte sur https://meet.jit.si et il crée une conférence qu’il appellera selon son choix. Il relèvera le lien et le communiquera avec la date et l’heure aux spectateurs par le canal de de communication de son choix.

Il existe d’autres prestataires qui proposent la même solution gratuitement et pour les plus avancé, le logiciel du serveur étant opensource c’est tout à fait possible de l’installer sur un serveur.

Je ne connais pas les limites quand au nombre de participants, comme cette solution est déjà utilisée par le télé-enseignement, une conférence entre 30 et 50 participants est raisonnable, tout dépend de l’infrastructure utilisée. Celle de Jitsi Meet devrait assurer. Les spectateurs qui entrent dans la conférence veilleront d’accepter la connexion des périphériques audio et vidéo et fermer leur microphone tant qu’il ne sont pas amenés à faire un commentaire.

En espérant que cet article donne des idées d’animer cette période de confinement pour effectuer des présentations en direct intéressante sur la radio.